Sans cesse la Mer recommence...
[part -3.]
La crucification du gladiateur
Petit Coeur Blanc du Grand Tout-partout de l'Univers, la simple Musique de vos mots me berce tendrement... Ce léonin 'je-ne-sais-quoi', comment y demeurer insensible ? CELA me paraît bien improbable ! Alors je joue l'épisode de Traverser le feu... Marathonien électrique, de part en part, je me suis couru moi-même en [dé]route... jusqu'à Brugge où j'y ai en son théâtre retrouver et écouter min Caùmarate Roland Van Campenhout... même au delà et à contre courant... Comme un vieux pieux nu, pareil à l'un de ceux de la pochette du maxi 45 tours de De Brassers, planté en bord d'une autoroute fiévreuse, même que là la mort me paraît bien inutile... Par VOUS Jeanne et Lucie, je suis l'hilare gladiateur crucifié +. Dans l'obscurité de la longue galerie fourbe de ma souvenance, à nouveau, je m'enfonce bien plus profond - dans le dedans dessous de mon crâne, c'est tout identique à un cimetière [ce que par chez moi les anciens nommaient 'Le boulevard des Loups'. - Puis voilà de nouveau l'instant où j'interroge tout le monde des mes vingt ans et ses espérances... Un bon vieux scooter rouge de marque Lambretta... [aujourd'hui, je n'ai plus tout usé que le blouson] ...s'écrase, sacrifice salutaire, au pied d'une falaise de Brighton...
...Les marches de pierres sacrées de l'Eglise sont grandement fissurées... du fond des profondes blessures de notre sainte Terre remontent pour jaillir à mon pieds des trous d'eau - c'est dans l'attente des laves des fleuves de feu - . C'est la de vie qui s'écoule... Courage ! Âmes emmurées vivantes dans les églises ne désespérez pas ! Les laves libératrices surgiront bientôt du corps bestial des flans de notre peuple d'inhumanité.
Sans cesse la Mer recommencée... Les chevaux de la Mer se dressent, se rebellent, se redressent, se fracassent.
- Encore la scène se développe un peu plus dans les lignes de leurs rêves -
Icelle : " J'espère que mon courrier te parviendra ?"
Icelui : " 'Stchuse-më, jë n'sé pon kaïnite qu'ej poroé t'armarcié"*
Une qui passe crie " La poésie me redresse " mais, moi, je sais juste que sans cesse la Mer recommence.... que Roland Van Campenhout revient bientôt au pied de La Tour Abbatiale chanter son blues.
* Traduction du picard : "Excuse moi, je ne sais pas comment je pourrai te remercier"
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Roland Van Campenhout sera le 7 avril 2017 à Saint Amand-les-Eaux (59)
pour deux goûter-concerts gratuits [16h45 et 17h45]
Espace Jean Ferrat [face à la médiathèque].
Renseignements, réservations et contact : slecabon@mediatheque-saint-amand-com
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