samedi 24 juin 2017

SAMUEL BARREL, UN CERTAIN RETOUR...

Les Lettres de la nuit
[revisitées]

CABARET COSNORDIQUE
-2001-

[les trois textes rassemblés ici, pour ce samedi-dimanche puis lundi, sont ceux que Samuel donnait le plus souvent lors de ses spectacles dans les cafés du Nord de la (f)Rance. Deux sont inédits n'ayant jamais été publiés.]

1.
           Ré-apparition de Samuel Barrel dans le premier numéro de la revue Ffwl (signifiant fou/crétin en gallois) en 2001 - écrits & "poésie" de fous & crétin de tout partout, en gallois = Barddoniaeth gan ffyliaid a thwpsd o bobman -.
                  En pré-ambule on pouvait notamment lire cette note "Samuel Barrel tient absolument à préserver l'anonymat. Nous devons donc nous contenter de ce pseudonyme... Pour "Ffwl" il a cependant accepté de reprendre à nouveau sa plume pour écrire entre deux répétitions théâtrales car aujourd'hui notre employé des P.T.T favori consacre essentiellement ses loisirs au théâtre.

                 J'arrive lentement dans la chambre, je tremblote quand même un peu. ouh ! Ouh ! Elle est là. À poil dans le plumard. Son petit visage ressemble à une petite souris dans le soir malgré ses longs cheveux coupés fort court autour. CELA fait comme une auréole sombre de sa tête. Allez faut que j'y aille. Je me glisse discrètement sous la couette. CELA y est, je suis dessus. Faut que je me faufile entre les cuisses maintenant. Je mors un sein au passage. Mmmmhh ! J'y reviendrai plus tard à  celui là. Maintenant les choses sérieuses. Je m'élance pour l'enfourner et la planter d'un coup, je plonge sur la trognotte et....Ayayayayayaya ! Mon Zigwiw ! pris dans un clapier. la salope. Elle s'est foutu un piège à rat sur le sexe. Ayayayayayaya ! Qu'est-ce que je vais faire ? J'ai les roubignoles dedans. Il ne va pas falloir tout sectionner quand même ? Je ne veux pas me retrouvé impuissant. Surtout que je ne l'ai même pas encore fourrée. Je n'ose pas saquer dessus parce j'ai la trouille que tout parte d'un coup. J'ai plus qu'à crier comme un dératé. Je me lève, j'ai mon sexe qui pendouille avec le clapier au bout, j'ouvre la fenêtre, je me prends un gros coup d'air frais dans la tronche. Mais ils en ont tous après moi aujourd'hui, c'est incroyable ! Je gueule à la rue, aux étoiles, aux poubelles, aux bagnoles tout ce que j'ai.
Ahhhhhh !
- Ta gueule !
- Mais j'ai la bite coincée dans un piège à rat !
- Et c'est pour ça que tu fais tout ce boucan ? Descend on va arranger ça.
           Je dévale à poil sur le trottoir. Le gros rougeaud qui m'a appelé me fait signe de le suivre. J'y vais.
À suivre...

jeudi 8 juin 2017

VAUDOU-CHICONS-PETAÙTES-BLUES - 4. Cendres et autres scories.


LES LETTRES DE LA NUIT
[revisitées]

Lyon, le 13 octobre 2003

Cher Christian-Edziré,

Voici le recueil rassemblant l'intégrale de Samuel Barrel, Je n'ai pas encore trouvé de titre pour l'ensemble. Cendre automnale est une nouvelle écrite à l'âge de 17 ans, d'après sa soeur Geneviève, retrouvée en rangeant les affaires de son frère.
Cabaret cosnordique sont ses textes qu'il clamait le plus souvent lors de ses spectacles dans les cafés du Nord de la France, où il a joué, entre autre, aux côtés d'Euge Nerves. Est-il mort ? Toujours dans un coma profond ? Disparu sans laisser d'adresse ? Je n'arrive pas encore à savoir ? Toi, de ton côté aurais-tu quelque(s) nouvelle(s) ? Et de Victoire Perdrot ?
À très vite.
Vincent.

Saint Amand-les-Eaux, 4 juillet 2006
Mon très cher Vincent,

Tu as bien fait de continuer à m'écrire durant toutes ces longues années à rien foutre de bon, enfin en ce qui me concerne, même si j'ai tardé parfois à te répondre mais je me rend bien compte que presque trois ans c'est fort long. Je vous en remercie vivement, Jean-Luc Casamian de Toulouse, L'autre Jean-Luc... [Jin-Luck tin père vint-i' coére du chuke ?) ...Galus et toi, d'avoir toujours su m'offrir un peu de votre temps pour que nous puissions continuer à correspondre et à être fidèles...
Je ne sais plus la date mais c'était dans les premiers mois de cette année, ni à quel concert car je fréquente tellement tous les concerts que je peux du Flamand-bleu, mais à un concert d'Arno, il m'a semblé reconnaître de loin Samuel Barrel dans la foule ; le plus curieux est que j'ai eu cette même impression de ré-apparition le vendredi de la semaine précédente - 30 juin - en Belgique au festival rock de Werchter où je me suis rendu pour entendre et voir The Who. Si c'est bien lui qui faisait la queue à une baraque à frites, un grand verre en plastique transparent de bière Stella Artois à la main, Samuel Barrel a alors effroyablement vieilli !... Pourquoi ? Je n'ai pas osé m'avancer pour prendre le risque de lui, tu connais, tu te souviens de ses terribles colères, je ne voulais pas être de nouveau, peut-être, confronté à cela ; il était tellement imprévisible.
En tout cas maintenant je suis en mesure de te proposer que l'on publie l'ensemble des textes de Samuel Barrel en notre possession. On pourrait faire cela vers les mois de septembre, octobre 2006.  Je te propose pour titres : Cendres et autres scories.

Voilà pour ce jour, je t'embrasse fraternellement
et souhaite le meilleur vers toi.
Christian-Edziré.

p.s : Je me souviens mieux maintenant pour le concert d'Arno, c'était à Bruxelles à L'Ancienne Belgique et au mois de mars, j'en suis à peu prés certain.

mardi 6 juin 2017

VAUDOU-CHICONS-PETAÙTES-BLUES - 3.


- La reprise du classique titre du
Vooboo-Blues Got My Mojo 
Working' par Clarence "Gatemouth"
Brown et Baba O'Riley de
 Pete Townshend pour son groupe 
The Who, ont été retenues
 pour leur final au violon et
 à l'intention de Samuel Barrel 
qui est un fameux violoniste - .


DETOURNEMENTS & EXTRACTIONS - Vaudou-chicons-petaùtes-blues - 3.
Puis j'ai ressenti le désir de parler à Samuel Barrel mais je n'ai même pas un numéro de téléphone, tout au juste une adresse postale.

Vous croyez que peut-être, Samuel Barrel est un pseudonyme ; mais je ne peux révéler la véritable identité de cet ex-employé de La Poste, il a été licencié en 2001 suite à son implication dans l'affaire de détournements de courriers dite de 'L'Odyssée de l'espace', décliner cette identité CELA serait m'exposer à ses représailles certaines. Il désire absolument à préserver son anonymat, cependant il m'a autorisé, la toute dernière fois ou j'ai pu communiquer avec lui, qu'il est né en 1967, que s'il a vécu quelques années à Hasnon (59) ce n'est pas pour autant là qu'il naquit ; il faudrait plutôt chercher dans les proches environs de Thiant (59) - Profondément impressionné en 1995 par la lecture de la première version originale, dont il détient un rare des très rares exemplaires originaux :'CADAVRE GRAND m'a raconté - La poésie des fous et des crétins dans le nord de la France 1970-1985', il a détruit la quasi-intégralité de ses écrits, dessins et photographies (il est photographe à ses heures perdues), il ne reste que fort peu de cette somme qui devait être une oeuvre, à l'exception de 'CENDRES et autres scories' de 32 pages donc 7 photographies mal photocopiées qu'ils auraient pris et transmis, une nouvelle fois encore, sous un autre pseudonyme, et un dessin de Carl 'Carlo' Sonnenfeld qui est à notre connaissance l'unique image connue de Samuel Barrel ; tout CELA a été publié en 2007 sous la forme d'un supplément dans la collection Ré-apparitions de la revue PASSAGES en Grande Picardie Mentale. Lors de la toute dernière fois que j'ai pu communiquer avec Samuel Barrel, il m'a affirmé qu'il n'écrivait absolument plus et qu'il déclarait que ce qu'il demeurait de lui et son horrible travail 'CENDRES et autres scories' était désormais de l'ordre du domaine publique et que l'on pouvait donc utiliser CELA comme bon semblait alors voilà...















...CENDRES et autres scories...