lundi 29 mai 2017

VAUDOU-CHICONS-PETAÙTES-BLUES - 2.


LES LETTRES DE LA NUIT
[revisitées]

DETOURNEMENTS & EXTRACTIONS - Vaudou-chicons-pétaùtes-blues - 2.

[...] Il avait déposé sur la tables de nuit bancale ce vieux n° de - Catadioptres - paru entre mi-1972, mi-1973 : pas loin d'un demi siècle ! Ne sachant absolument pas pourquoi, il avait soudain ce désir cuisant d'entendre dans un téléphone la voix de Samuel Barrel dont il affectionne tant les pièces qu'il écrit et lui transmet.

Les Indiens picards troublent les pistes, enchevêtrent les références, bouleversent les certitudes. À Montreuil-sur-Mer, près des remparts, rue du Clape-en-haut, deux fillettes qui s'aiment à plein bec, se baisent au céleste. Rue du Clape-en-bas, contre les volets bleus de la petite crêperie, les esprits conjugués au présent-éternel laissent une ombre ténue, une empreinte imperceptible.                                                                                                                           Sur la sente qui mène au jardin des simples, des gueux picards peignent les cailloux en rose. Plus tard quand le soleil a terminer de bien les sécher, ils les récupèrent jusqu'au dernier afin d'aller ensemencer le chaudron du monde, du haut des falaises du Gris-Nez, La Mer... du Nord. À Audresselles, un étang demeure, aujourd'hui presque asséché et clôturé de barbelés, Arthur, mon père, aimait s'y retrouver, seul, pour dans le silence taquiner le gardon.                             Les indigènes picards en ont assez d'avoir des pièces d'identités françaises et libèrent de leurs mocassins les chansons afin que l'écorce nue des mots trouve au contact de la terre, de l'eau, l'air, la respiration juste.

À Lille, Ch'Maùttchieu nourrit La Belle Brute.

À Amiens, Ivar Ch'Vavar i' ét toudis laù paréhl à in lanchron arlaùchant

À Vitry-en-Artois, Flup kola, sur les ondes de radio-scarpe-sensée déssaque coére Baroque Bordello.

À Douai, Théophile Bra, Jean-Arthur Rimbaud et Maurice Wullens entretiennent presque invisiblement les mystères de la cité de Gayant.

À Montreuil, Gilles, Christophe et Vincent peaufinent de jolies incidents poétiques aux alentours de la capitale-métropole.

À Mouscron, Anne et Christoph' nourrissent ch'ninisse qui butine. 

À Tourcoing, El' Rotringo et sa Chienne 'situationnent' leurs déterminismes de Ch'ti-penoule.

À Saint-André-les-Lille, Chl'Olivié travaille pour Vert Pituite La Belle.

À Anthony, Les Harry's inventent dé droùhles ed canchons aveuck ch'Juli-in.

À Paris, chés farfue Julia et Fanny balisent de nouveaux Territoires-sauriens.

À Saint Amand-les Eaux, Marie-Sainte-Eulalie-La-Vault veillent edzeur ch'mòlin dech Ffwl-Lleuw.

VAUDOU-CHICONS-PEPAÙTES-BLUES - 1.


LES LETTRES DE LA NUIT
[revisitées]

1. Détournements & extractions [Vaudou-chicons-pétaùtes-blues ===>             ===> 'Il faut manger...'].

Vaudou ! Vaudou ! Vaudou ! Pétaùtes-blues, c'est des chicons la danse. Vaudou ! vaudou ! Vaudou ! Betteraves blues, c'est des picards la transe.
'Quoé chaù n-n'ét cheule Picardie ? La Grande Picardie, naturellement, NOUS dirons que la Picardie est une donnée naturelle puis désormais avant tout mentale, et que Konrad Schmitt en est son blanc chaman, aussi son veille de nuits bleues surromantiques. On pouvait encore le voir en 1975, mais c'est surtout entre 70 et 73 que vous auriez pu le rencontrer aux déviations situationnistes en quelques troquets entre Montreuil-sur-Mer et Berck. À Wailly-Beaucamp, un soir, la nuit était déjà bien affirmée pourtant - Konrad Schmitt n'avait alors pas encore vingts ans, dans l'estaminet les vieux persistaient à s'imbiber plus qu'à l'accoutumée en l'écoutant conter ses récits, bientôt ils seraient dans une épaisse ivresse quand Schmitt entonnerait la Chanson.

Il faut manger
pour faire la pluie
les moulins à café de vermicelle
l'amour niche dans l'assiette
au milieu des tripes gluantes
et des nid de graisse
font des noeuds coulants
sur la frondaison des soleils embusqués

Il faut manger jusqu'à dégueuler
des fuseaux verts et jaunes
Des mouches sournoises parlent de poissons plats
où les herbes sèches arides
volettent dans des fauteuils de volaille

Il faut manger du lard bien gras bien lourd
les perce-oreilles de la nuit pincent les nuages
les tourterelles placent des propos déplacés
la nuit sens bon le caillou
Une odeur d'après-rasage gillette parcourt effrontément
les rideaux gutturaux
des goitres exophtalmiques...



...Il faut manger pour profiter des meules de foin
qui gravitent en été dans la blondeur verdoyante des fins d'après-midi
des brins de paille s'accrochent aux haies
des lumières velues s'interposent à même le suc des blés
le chant du crépuscule écarquille les paupières des hiboux

Il faut manger
jusqu'à dégueuler
des chambres à air de vélo
À suivre...

L'UNE DES CHANSONS QU'ADORE KONRAD SCHMITT

mercredi 24 mai 2017

UNE REVOLUTION D'UN AUTRE ORDRE.

- Manchester ville du Nord...
...Ville des Grands Nords...
et dans  L'A.A.A's ['Amplification
des Ampleurs des Aggravations ].


dimanche 21 mai 2017

NAISSAINCHE DECH THIOT PIGLOU !?


CELA TAPE, AVEC INSISTANCE, CETTE NUIT À NOTRE PORTE...
...NOUS OUVRONS ET À NOS PIEDS NOUS ENTENDONS... 
...UN PETIT RICANEMENT...
...ET NOUS DECOUVRONS UNE 'MIGNONNE' CREATURE ... 
NOUS CRAQUONS NOUS LA FAISONS RENTRER...
...ELLE S'INSTALLE SUR LE DIVAN...
...LE TELEPHONE SONNE, NOUS DECROCHONS...
UNE VOIX DE FEMME...
..."SON NOM DE FAMILLE EST PIGLOU ET NOUS VOUS LE CONFIONS, 
NOUS  N'AVONS PAS PRIS LE TEMPS DE LUI DONNER UN PRENOM"
ET AUSSI SEC ! CELA RACCROCHE. NOUS VOILÀ AVEC UN PIGLOU !?...

vendredi 19 mai 2017

LE RETOUR DE LUIS PIGLOU !


Ma très chère Josiane Bartazeau,

Je suis de retour ! J'étais en vacances, besoin de décompresser, chez Johnny Rotring et j'ai beaucoup pensé, surtout la nuit dernière, je pense que la politique c'est comme le rock  dans la chanson de Jean Yanne et ni moins, ni plus. 
J'ai aussi écrit la 'critique' de deux pièces de théâtre de Vincent Farasse que j'ai lu ; je la partage, ce jour, avec vous.

Bien vers vous et à vous savoir.

Luis Piglou.
p.s : Comment se porte vos enfants ?


METROPOLE
suivi de
UN INCIDENT                      paru aux éditions ACTES SUD-PAPIERS.            de Vincent Farasse.

Métropole est une pièce de théâtre de Vincent Farasse (qui a par le passé, parfois, joué du violon au sein du groupe picard : Chés Déssaquaches) ; pièce qui en 2015 à reçu le prix des journée de Lyon des auteurs de théâtre 2015. au fil des scènes, elles sont au nombre de trente-deux, six personnages, à Paris et en banlieue parisienne se croisent, parlent entre eux et ce sont des dialogues ou il semble, en apparence, que tout le monde communique avec l'autre pourtant au final de chaque scène un « couperet » NOUS tombe dessus pour laisser percevoir en fait qu'il n'y a aucune écoute de par et d'autre des protagonistes et qu'en fait c'est une espèce de cruauté en crescendo qui l'emporte. Une mécanique sans pitié aucune qui conduit le spectateur, le lecteur sur les rives de la grande imbécillité quotidienne.
Un incident NOUS donne à entrer dans la tête d'un homme de cinquante ans ; en fait cette pièce de théâtre est une espèce de monologue intérieur à haute voix, d'un type qui ' […] revient sur son expérience au sein d'une entreprise de plusieurs dizaines de milliers d'employés […] Il s'extasie de l'importance que lui accordent alors ses supérieurs qui le surveillent […]. C'est le descriptif d'une implacable logique absurde qui conduit un homme au gouffre de la moderne folie ordinaire.
Moi qui jamais ne lis de théâtre, j'ai pris du plaisir à lire ces deux pièces de Vincent Farasse qui offre un livre que par la lecture j'ai dévoré comme un roman de sciences-frictions humaines.
Luis Piglou.

Vincent Farasse est auteur, metteur en scène et comédien. Après une licence de philosophie et de musique, il entre à l'ENSATT. Il a mis en scène Yukio Mishima. Maurice Maeterlinck, Kated Yacine, ainsi que ses propes textes. Ses précédentes pièces, Mon oncle est reporter suivi de Passage de la comète, ont été publiées chez Actes Sud-Papiers en 2014.

mardi 16 mai 2017

LES TROIS MYSTÈRES DE DWAI - Partie 3. Théophile Bra, Arthur Rimbaud et Maurice Wullens.

LES EVANGILES BLEUNUIT
À la poursuite de surromantismebleuNUIT.


3. MAURICE WULLENS [894 - 1945].
À  Jean-Jacques Tachdjian alias
El Rontringo de ' La Chienne'.

Aussi je suis, un étrange message, Edzyh Derwydd / Désiré Voyan--du-Chêne ; celui qui en priant pour Le massacre final de la poésie fait résonner le retour des voix de Théophile Bra, Arthur Rimbaud et... le spectre de Maurice WULLENS [1894 - 1945] qui fût,  à l'école normale de Douai, l'élève-maître de Jules Auguste Leroux [1880 - 1915] - Qui ch'arét cohére ch'ti-l'al ?* - ; qui par le travers de sa pertinentes revue douaisienne ' LES HUMBLES ', en 1919, NOUS offre à lire "... Des mains grelottantes ont esquissé des gestes burlesques, des voix enrouées ont essayé des trémolos sinistres : " nos morts glorieux... Nos inoubliables martyrs " Crapukes, va ! ".

* Traduction française du picard : Qui c'est encore celui là ?


lundi 15 mai 2017

LES TROIS MYSTÈRES DE DWAI - Partie 2. - Théophile Bra, Arthur Rimbaud et Maurice Wullens.

LES EVANGILES BLEUNUIT
À la poursuite du surromantismebleuNUIT



À Martial Quignon, 
étudiant en l'université d'Amiens où il étudie le picard, 
qui habite une rue de Fresnoy-le-Grand
(Aisne de la France, en Grande Picardie Mentale)
et qui se nomme : Rue Charles Picard ?!...
...Vous remarquerez peut-être  la synchronicité
puis les autres à venir.
De tout CELA j'en suis heureux.

[...] On n'a jamais bien jugé le romantisme.
Qui l'aurait jugé ? Les Critiques !!
Les Romantiques, qui prouvent si bien que la chanson est si peu souvent l'oeuvre,
c'est -à dire la pensée chantée et comprise du  chanteur ?



Enfin jusqu'en ces passages lumineux...
[Voyez la Lettre du Voyant !]
...en en Douai (Dwai en Picard !) d'un jeune fugueur :...


2. ...Arthur Rimbaud.                                                                
[...] Je est un autre.
Si le cuivre s'éveille clairon,
il n'y a rien de sa faute. Cela m'est évident :
j'assiste à l'éclosion de ma pensée :
je la regarde, je l'écoute  : 
je lance un coup d'archet :
la symphonie fait son remuement dans les profondeurs,
ou vient d'un bond sur la  scène [...]


ECLICHURES DECH'L EVIDINCHE 

À Jean-Luc Casamian,
de Toulouse.

À Dwai, in séquant d'écales bleuses dins ch'fond d'més chavates, ej va dévalant l'long d'chele rue ed l'Abie-dés-Prés. Ed 1870, ej sin in vint d'aprèzeut qu'i souf:èle. In séquant d'pleumes trainsluchides, onpèrlées d'pleuve fènne, is leu-z aht' a chés roiles ed solèl. Invoyapes, is trépèrch't' el plénitude ed chés sintimints aseptisés ; ed'z écales - ou-bin dés pleunmes ? Bleuses - ou-bin trainche-luchide - acq leus thiotes pèrles d'io su èles... dins ch'fond d'sés poches, el long del Scarpes, àrjognant ch'29 ed cheule rue-laù d-où qu'chés manmozèles Gindre is ll'ont ahui el vlaù d-alant, ch'garchon Arthur Rimbaud. Chl'Anée passaint a n'ét pu laù, li i s'rinva d'Dwai. Achteure, i invoit l'Lète dech Voéyaint à Georges Izambard pi Paul Demeny in min Dwai.


[...] Si les vieux imbéciles n'avaient pas trouvé du moi que la signification est fausse,
nous n'aurions pas à balayer ces millions de squelettes qui,
depuis un temps infini,
ont accumulé les produits de leur intelligence borgnesse,
en s'en clamant les auteurs !
[...]


Extraits de : Lettres dites du " Voyant " 
d'Arthur Rimbaud , rédigées à Charleville,
[13 & 15] mai 1871,  et envoyées
vers Georges Izambard et Paul Demeny,
tous les deux en la  cité de Gayant,
Douai,  où je suis né.

ECLABOUSSURES DE L'EVIDENCE

À Douai, quelques écailles bleues dans le fond de mes savates, je descends la rue de l'Abbaye des Prés. De 1870, je sens souffler un vent d'automne. Quelques plumes translucides, perlées de pluie fine, s'accrochent - ou alors des pleumes ? Bleues - ou bin trans-lucides - avec sur elles leurs petites perles... au fond de ses poches, le long de la Scarpes, rejoignant le 29 de cette rue où les demoiselles Gindre l'ont accueilli, le voilà qui va, le gars Arthur Rimbaud. L'année passant, elle n'est plus là, lui se r'en va de Douai. Maintenant, il adresse la Lettre du Voyant à Georges Izambard et Paul Demeny à Douai où je suis né.

Initialement  Echichures Dech'l Evidinche/Eclaboussures de l'évidence
ont été publiées en 1999, par les secondes éditions du K.,
Dans Toussint Ducasse (et j'en remercie Olivier Engelaere) ;
les épigraphes/citations, elles ont été choisies et ajoutées,
en ce matin ensoleillé à Clamart,
le 15 mai 2017...
...Vous avez remarqué, peut-être,
la synchronicité du jour et du mois ?!
Et moi, j'en suis heureux !

Avec la participation de TOM WAITS
pour le chant cassé.

samedi 13 mai 2017

LES TROIS MYSTÈRES DE DWAI - Théophile Bra, Arthur Rimbaud et Maurice Wullens.

LES EVANGILES BLEUNUIT.
À la poursuite du surromantismebleuNUIT.



3. LES TROIS MYSTÈRES DE DWAI.

[...] Je me vois en conséquence 
dans l'obligation de repousser la divinité du Christ
et de n'admettre qu'une puissance créatrice
incompréhensible à l'homme :
Le mal étant à son comble, je ne pourrais ajouter un titre
à celui qui entretient l'ordre dans l'univers insensible
que quand je verrai l'ordre établi dans l'univers sensible [...]

Extrait de L'EVANGILE ROUGE
de Théophile Bra 1797 (Douai) 1863 (Douai).

1. THEOPHILE BRA.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAABRA
Entendez ! Un chat hurle dans sa longue nuit OOOOOOOOOOOOOOOOTHEO
Et de toujoursAAAAAAAAAAAAAAAAAAABRAOOOOOOOOOOOOOOTHEO
OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
Tout en courant autour d'un point fixe sur la ligne de l'horizon, 
le chat hurlant tourne sur lui-mêmes.
OOOBRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!

ThéophileBraettouscesmystéresdeDwaitropgénéreusementvousencombrezmonespritdevosbrasdegéantspicardssivaillants[Gayants]etjusquedansleplusprofonddemesnuitséveilléesavecdesfantômesdéambulanttoutdulongdulongcanaldelavieilleScarpeetavecunautreThéophilemongrandpèrematerneletmaintenantilyaaussiTiméomonpetitfilstoutCELAcommeuneaveuglantbeuglantébouissementdansunmiroirroirimnusnadtnessiuobéténalguebtnalguevaenuemmocALECtuotsliftitepnommiTissuaaylitnanetniamlenretamerèpdnargelihpoéhPertuanucevateepracSellieivaledlanacgnoludtuottnalubmaédsemôtnafsedcevaeéllievéstiunsemeddnoforpsulpelsnadeuqsujte[stnayaG]stnalliavissdracipstnaégedsarbsovedtirpsenomzerbmocnesouvtenmesuerénégportiawDedserétésymsecsouttearBelihp
oéhT

Enfin jusqu'en ces passages lumineux...
[(re)voyer la lettre du voyant !]
...en Dwai d'un jeune fugueur :
Arthur Rimbaud...

jeudi 11 mai 2017

AIMER... ...QUAND TU VIENS DANS MA TÊTE


LES LETTRES DE LA NUIT
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AIMER...

NOUS sommes le rat étrangleur-étranglé , le spectre de l'offrande de univers qui offre les synchronocité, l'ombre de Marie Laveau qui passe, le rêve de Sainte Eulalie qui glisse, la rumeur de La Nouvelle Orléans qui sombre... NOUS NOUS souvenons si peu... 
Le fantôme de la jeune fille est bleu est bleu-pâle, sa voix claire est très douce. Où cours-tu Jeanne ? Elle possède dans les yeux la déchirure : tous ces gosses pris aux pièges dans les champs de la mort aux camps du désert. Elle a dans son regard un vide immense, au travers de son sourire on devine une longue épine, Aimie CELA aurait pu être un jolie prénom mais toute sa famille la surnomme Camisole.
"...En effet je file lundi à la piquette du jour, Célestin 'Mononcle' Doucette prendra tout mon barda dans sa camionnette, NOUS roulerons une petite heure environ puis il me déposera à 'La Centrale', une espèce de 'Rungis' tournaisien où il va livrer en gros. Puis je rentrerai à Blaton, par le car-à-bancs car au terme de la saison des travaux des champs, mes genoux sont carrément défectueux ! "
L'amour fait ravages. L'alcool aussi ? Aimer ou conduire, il faut choisir ! Carnages. Brûlures de la tripe. Les aimants se bleuissent leurs mains nouées. Les mains bleuNUIT. Attention ! A.C.R.D.L.C en vue. - Aux Cendres Rouges De La Cigarette [on ne fume pas au lit] -.

Jeffrey Lee Pierce, guitares torrides, riffs vénéneux. Prédicateur texan, cinglé au souffle de napalm... Terre de chiennes abandonnées et de cobras malicieux. Des grosses Chevrolet écaillées. Terriblement Nue ! Petite icône païenne devenir ton aveugle. Les aimants sont aux cieux ouverts ; les enfants qui s'aiment, s'abreuvent à l'innocence du Baiser. Ne plus voir que ton visage, lumineuse lumière, resplendir sur ma peau. I Asked for Water [reprise d'une chanson du Loup Hurleur]. Coups de vie dans nos nuits, lumineux !


...QUAND TU VIENS DANS MA TÊTE.
" Ils sont nazes mes collègues de vendanges ! Ils ne captent même pas que je passe mes après-midi à faire de l'Amour avec toi ! Faut avouer que je fais CELA discrètement. D'abord, CELA ne se passe jamais dans les vignes de raisins blancs. Seulement dans les vignes de muscat, car cette variété de raisins noirs possède à mon sens une dimension érotique totalement absente chez les Chasselas. Alors voilà : je jette un coup d'oeil circulaire, furtif pour vérifier que personne ne m'observe. Puis je sélectionne le plus beau grain de muscat qui s'offre à la rencontre de mon regard ; un grain bien mûr et foncé. Je l'astique avec mon débardeur pour en ôter la pellicule mâte et blanchâtre. Il ne tarde pas à devenir brillant, sa couleur est capiteuse comme un rubis ou le vin au fond du calice du Saint Graal . Je le presse un peu entre le pouce et l'index pour y ouvrir une petite crevasse, je le pose en équilibre entre mes deux lèvres, puis j'y enfonce le bout de ma langue avec volupté. La saveur musquée du fruit, ce contact moelleux de sa chair, me font tourner de l'oeil pour une fraction de seconde. C'est à vrai dire, je l'avoue, le seul instant où l'on pourrait m'apercevoir en flagrant délit de luxure car cette extase m'ôte toute prudence en l'espace de se moment, donnant à mon visage un air bêta, ravi, qui ne laisse aucun doute sur mon état... 
...Quand tu viens dans ma tête."

samedi 6 mai 2017

L'A.A.A's - 16. Mimiche Clouéhelbécque.


J'ai écris à propos du surréalisme BleuNUIT dont j'ai écris 
« ...ce serait 'quelques choses'  comme une 'dynamique' » 
(et non un mouvement !).
Christian-Edziré Déquesnes

Remarque à ce sujet... - message du 5 mai 2017 -  ...de Carl Sonnenfeld,  […] "'quelques choses' c'est CELA*...  heureux de participer humblement à cette dynamique surromantique. J'adore le terme "dynamique", cela implique l'ouverture d'une perspective, cela implique l'action et l'énergie.  
*CELA terme que reprend désormais presque toujours Ch.Edziré Déquesnes pour nommer la Poésie, la "vraie"  et non pas celle des usurpateurs marchants de la dé-pensée.

Ma très chère Marie Laveau,

Cette semaine dans la boite à koukou où c'est de plus en plus pitoyable, je résume, en faisant mumuse, avec un titre d'un excellent polar et vrai roman de James Lee Burke : Dans la(les) brume(s) (imbécil')électrique(s) des morts cons fédérés (comprendre les journalistes, à l'exception de très rares exceptions telle la Sainte Aude). NOUS avons même pu voir et écouter Mimiche Clouéhelbécque qui d'une manière lymphatique à en moins de 15 minutes résumées à sa manière pourquoi il fallait opter ce samedi-dimanche pour l'option du double blanc des Scarabées de Liverpool en attendant les consignes, ou non, de je(s) collectifs contre L'A.A.A's au prochain scrétin législatif. 
Sinon pour m'adresser à vous, la prochaine fois, je prends un autre nom secret pour demeurer dans la clandestinité de ma résistance publique. Pensez chère Marie Laveau à VOUS prendre pour nouveau nom de code discret Eulalie Dessainte ; moi ce sera Big Chief Alfred Doucette mais chut ! Ne le dites à personne car les traîtres sont nombreux parmi NOUS.

C'est fraternellement que je vous salue et vous lance : À la prochaine ! En attendant l'été et les paniques sur les plages car le requin non marteau mais frappadingue à faim. Bien vers VOUS, Marie Laveau. 
Oscar 'Papa' Célestin.

p.s : Marie Laveau, je crois sincèrement qu'il n'y a plus que la spiritualité d'une reine du Vaudou qui puisse nous sauver avec le soutien de Sainte Eulalie ; au fait si vous la croisez, saluez là de ma part.

mercredi 3 mai 2017

L' A.A.A's - 15. Communiqué de la plus haute importance !


...DE LA PLUS HAUTE IMPORTANCE !
-D'avance, NOUS VOUS remercions pour vôtre compréhension.-


Par les temps qui courent, ils NOUS semblent important de rappeler que L' A.A.A's signifie 'Amplification des Ampleurs des Aggravations' et non 'Alpiniste des Alcooliques Anonymes'.