LES EVANGILES BLEUNUIT
À la poursuite du surromantismebleuNUIT
À Martial Quignon,
étudiant en l'université d'Amiens où il étudie le picard,
qui habite une rue de Fresnoy-le-Grand
(Aisne de la France, en Grande Picardie Mentale)
et qui se nomme : Rue Charles Picard ?!...
...Vous remarquerez peut-être la synchronicité
puis les autres à venir.
De tout CELA j'en suis heureux.
De tout CELA j'en suis heureux.
[...] On n'a jamais bien jugé le romantisme.
Qui l'aurait jugé ? Les Critiques !!
Les Romantiques, qui prouvent si bien que la chanson est si peu souvent l'oeuvre,
c'est -à dire la pensée chantée et comprise du chanteur ?
Enfin jusqu'en ces passages lumineux...
[Voyez la Lettre du Voyant !]
...en en Douai (Dwai en Picard !) d'un jeune fugueur :...
2. ...Arthur Rimbaud.
[...] Je est un autre.
Si le cuivre s'éveille clairon,
il n'y a rien de sa faute. Cela m'est évident :
j'assiste à l'éclosion de ma pensée :
je la regarde, je l'écoute :
je lance un coup d'archet :
la symphonie fait son remuement dans les profondeurs,
ou vient d'un bond sur la scène [...]
ECLICHURES DECH'L EVIDINCHE
À Jean-Luc Casamian,
de Toulouse.
À Dwai, in séquant d'écales bleuses dins ch'fond d'més chavates, ej va dévalant l'long d'chele rue ed l'Abie-dés-Prés. Ed 1870, ej sin in vint d'aprèzeut qu'i souf:èle. In séquant d'pleumes trainsluchides, onpèrlées d'pleuve fènne, is leu-z aht' a chés roiles ed solèl. Invoyapes, is trépèrch't' el plénitude ed chés sintimints aseptisés ; ed'z écales - ou-bin dés pleunmes ? Bleuses - ou-bin trainche-luchide - acq leus thiotes pèrles d'io su èles... dins ch'fond d'sés poches, el long del Scarpes, àrjognant ch'29 ed cheule rue-laù d-où qu'chés manmozèles Gindre is ll'ont ahui el vlaù d-alant, ch'garchon Arthur Rimbaud. Chl'Anée passaint a n'ét pu laù, li i s'rinva d'Dwai. Achteure, i invoit l'Lète dech Voéyaint à Georges Izambard pi Paul Demeny in min Dwai.
[...] Si les vieux imbéciles n'avaient pas trouvé du moi que la signification est fausse,
nous n'aurions pas à balayer ces millions de squelettes qui,
depuis un temps infini,
ont accumulé les produits de leur intelligence borgnesse,
en s'en clamant les auteurs !
[...]
[13 & 15] mai 1871, et envoyées
vers Georges Izambard et Paul Demeny,
tous les deux en la cité de Gayant,
Douai, où je suis né.
Extraits de : Lettres dites du " Voyant "
d'Arthur Rimbaud , rédigées à Charleville,[13 & 15] mai 1871, et envoyées
vers Georges Izambard et Paul Demeny,
tous les deux en la cité de Gayant,
Douai, où je suis né.
ECLABOUSSURES DE L'EVIDENCE
À Douai, quelques écailles bleues dans le fond de mes savates, je descends la rue de l'Abbaye des Prés. De 1870, je sens souffler un vent d'automne. Quelques plumes translucides, perlées de pluie fine, s'accrochent - ou alors des pleumes ? Bleues - ou bin trans-lucides - avec sur elles leurs petites perles... au fond de ses poches, le long de la Scarpes, rejoignant le 29 de cette rue où les demoiselles Gindre l'ont accueilli, le voilà qui va, le gars Arthur Rimbaud. L'année passant, elle n'est plus là, lui se r'en va de Douai. Maintenant, il adresse la Lettre du Voyant à Georges Izambard et Paul Demeny à Douai où je suis né.
Initialement Echichures Dech'l Evidinche/Eclaboussures de l'évidence
ont été publiées en 1999, par les secondes éditions du K.,
Dans Toussint Ducasse (et j'en remercie Olivier Engelaere) ;
les épigraphes/citations, elles ont été choisies et ajoutées,
en ce matin ensoleillé à Clamart,
le 15 mai 2017...
...Vous avez remarqué, peut-être,
la synchronicité du jour et du mois ?!
Et moi, j'en suis heureux !
Avec la participation de TOM WAITS
pour le chant cassé.
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