vendredi 24 mars 2017

DANS LA TROUBLANTE POURSUITE DU SURROMANTISME BLEUNUIT - premières tranchées...


COMME DANS DES SOUTERRAINS À LA DOSTOÏEVSKI.

Dans la troublante poursuite du surromantisme bleuNUIT,
premières tranchées...
Boyau-1.
À Patrice Blanc.

Dans le puits du Loup de nos vies, dans la vie de nos nuits, dans le puits du Loup de la vie de nos nuits, dans le puits du Loup de nos nuits qu'à nouveau il se montre, l'ours chimérique, lui qui a escorté nos enfances à présents trop ensablées.
Enfin ! Qu'il ré-apparaisse, l'ours fidèle ! Ô, mères, aux creux de vos nuits de tendresses impétueuses, CELA m'a tantôt été révélé de par le travers des épines de mes insomnies. Pourquoi cette fessée incestueuse ?
Sous le drap blanc de la complainte de Ladi Wen, bercé aussi des cordes du luth de Derwydd. Je suis de sous le signe d'Arth, l'ours protecteur. Jadis, Arth régnait au pied du rempart de Douayeul, tout autour de la cité qui m'a vu naître. Arth celui qui chahutait, grognait effrayant les brigands attroupés pour le sac. Arth, fort probable qu'en d'autres contrées on le nomme Miska.
Boyau-2.
À Jeanine Hayat.

Dans la nuit du puits du Loup de nos vies, une vision de surromantisme bleuNUIT.
NOUS ne sommes que de toutes, toutes petites choses perdues dans le puits du Loup de la vie. NOUS ne sommes que de l'Univers des désirs de toutes, toutes petites choses mais la multitude de nos pensées est l'Univers.
Mon désir est : balayer les poussières de suie des rêves. La poussière de suie qui demeure sans sourire collée sur le dessous des os de l'arrière profond de nos crânes, là, où s'accrochent des souvenirs pareils à des toiles d'araignée de fils-de-fer barbelés. Du puits du Loup de vie de nos nuits, jaillissante comme d'un souterrain à la Dostoïevski, une vision et un frisson troublant : Alosysius Bertrand et Théophile Bra apparaissent sur l'écran de l'ordinateur - sur l'image animée ils boivent des vins d'Espagne -.
Boyau-3.
À Didier Trumeau

Connaissez-vous la gueule rose de la Huch ddu ta ? Non ! Dommage. Elle est celle qui se couche, s'endort sereine sur ce que tu viens de vomir [et il fallait le vomir ! Sinon tu en aurais crevé.]. Elle est celle qui arrive à vous tenir éveillé au milieu de l'atroce puits du Loup de la vie de vos vies. Du tas de suie de la nuit de vos vies, elle "étripe" et fait jaillir en un jet acéré, un cri qui s'arrête un moment dans le sang de la certitude de vos pires sentiments et vous ferait presque dire : "Je ne vis plus mais je ne suis pas encore mort". [CELA ressemble au retour de la Reine du VooDoo au bras du Docteur John...].

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