Le blog Sur-romantisme bleuNUIT dans l' A.A.A's, via http://surromantismebleunuit.blogsot.com, est la suite directe du blog Les évangiles bleusNUIT dont les archives sont disponibles via le lien http://evangilesbleusNUIT.blogspot.com
Dans la dynamique de l'actuelle road-movie que Christian-Edziré Déquesnes
réalise en Grande Picardie Mentale afin d'écrire un TOUSSINT DUCASSES-2,
des exemplaires de TOUSSINT DUCASSES paru en 1999, une trentaine,
sont retrouvés, ré-apparaissent...
...Rappel, les illustrations sont de Sandrine Lévêque
et la préface de Pierre Garnier...
...C'est un ouvrage bi-lingue en picard et français, avec notamment les textes Eclichures dechl' évidinche (un hommage à Arthur Rimbaud) et Toussint-ducasse por Francis Bacon que l'auteur interprétait alors sur scène avec le groupe Chés Déssaquaches ; par ailleurs annonce que cette trentaine d'exemplaires seront vendus avec un-cd audio qui regroupera l'hommage à Arthur Rimbaud, ainsi que 3 versions différentes, afin d'offrir un tryptique, de Toussint-ducasse por Francis Bacon par Chés Déssaquaches et une version par (2)Brokes.
- Collage de Bruno Sourdin paru dans le Ffwl Lleuw 10 -
En vers libre, ce recueil serait la réactualisation de Leiff Eriksson, chef de guerre d'Islande, parti au moyen-âge à la conquête du continent américain...
...Pour ma part ces poèmes libres et limpides de Bruno Sourdin m'ont fait prendre la route des fjords de tous les êtres à l'ouest pour découvrir au pied de snaefellsjökull et dans le lit de l'intimité de l'auteur le blues d'isafjördur... - Bror Gunnar Jansson ou des chansons remixées 22 Pistepirkko me semblent plus loin - ...qui est celui de bien des hommes qui dans leur cheminement à l'ouest vers des fjords improbables et mythiques s'offre une longue errance qui offre à découvrir des pensées-paysages et mots simples en marche à la recherche du silence qu'en le promeneur déterminé n'avance plus que pour toucher la sérénité absolue en s'éloignant progressivement toujours un peu plus des communautés humaines qu'il a côtoyées et auxquelles il invoque de se plonger dans leur fjords intérieurs afin de s'apaiser de par le rythme écouté de notre propre cheminement et de nous interpeller sans heurt, ni peur, ce que nous sommes nous même. Ce livre est emprunt d'une forte humilité, Humanité et fraternité mais cette dernière comme détachée, plutôt se détachant, puisque parfois trop fatiguée par tellement d'agitation sociale inutile.
Avec délicatesse, de petits reproductions d'un dessin en couverture et une signature colorée, à la page 56, nous rappelle le passage d'un homme, aujourd'hui dans le fort de son fjords intérieur, Pascal Ulrich qui plus qu'à son tour fût bien souvent jugé trop à l'ouest... Et te temps est impitoyable.
Christian-Edziré Déquesnes.
Vers les fjords de l'ouest-Bruno Sourdin, Les éditions du Contentieux
Un début de roman qui accroche, c'est important pour avoir l'envie de continuer à lire le livre, alors un livre dont la partition est 85 Dé buts de Ro man *& qui accrochent, j'en ai poursuivi la lecture, par une nuit d'été si chaude, du début à la fin sans m'arrêter ; enfin pas vraiment car j'ai fait une longue pause contemplative au 55 Dé buts de Ro man *& à cause du cresson, j'aime la soupe au cresson ! de Jean ARthur Rimbaud, et de ma couleur : Bleuze, je suis venu au monde à Douai, en dixneufcent56, à Dwai où Jean ARthur Rimbaud a envoyé à Paul Demeny & Georges Izambard, les Lettres du voyants. Entre 55 Dé buts de Ro man*& et dixneufcent56, il y a un espace temps, 365 jours et un roman à écrire... l'expérience me tente mais je n'ai pas la fin du roman mais Julien Blaine écrira peut-être un jour Dé funts de Ro man... qui accorchent... alors je ne resterai pas sur ma faim.
Christian-Edziré Déquesnes.
p.s : Puis à Lille, à la sortie de La Malterie, m'est apparu yvan mARtin et il n'y a pas aucun mal à s'appeler comme plus d'un âne et c'est idem à celle qui se nomme mARie de la Vautl avec l'ARt de son visage de Sainte de 21 maladies.
[les trois textes rassemblés ici, pour ce samedi-dimanche puis lundi, sont ceux que Samuel donnait le plus souvent lors de ses spectacles dans les cafés du Nord de la (f)Rance. Deux sont inédits n'ayant jamais été publiés.]
1.
Ré-apparition de Samuel Barrel dans le premier numéro de la revue Ffwl (signifiant fou/crétin en gallois) en 2001 - écrits & "poésie" de fous & crétin de tout partout, en gallois = Barddoniaeth gan ffyliaid a thwpsd o bobman -.
En pré-ambule on pouvait notamment lire cette note "Samuel Barrel tient absolument à préserver l'anonymat. Nous devons donc nous contenter de ce pseudonyme... Pour "Ffwl" il a cependant accepté de reprendre à nouveau sa plume pour écrire entre deux répétitions théâtrales car aujourd'hui notre employé des P.T.T favori consacre essentiellement ses loisirs au théâtre.
J'arrive lentement dans la chambre, je tremblote quand même un peu. ouh ! Ouh ! Elle est là. À poil dans le plumard. Son petit visage ressemble à une petite souris dans le soir malgré ses longs cheveux coupés fort court autour. CELA fait comme une auréole sombre de sa tête. Allez faut que j'y aille. Je me glisse discrètement sous la couette. CELA y est, je suis dessus. Faut que je me faufile entre les cuisses maintenant. Je mors un sein au passage. Mmmmhh ! J'y reviendrai plus tard à celui là. Maintenant les choses sérieuses. Je m'élance pour l'enfourner et la planter d'un coup, je plonge sur la trognotte et....Ayayayayayaya ! Mon Zigwiw ! pris dans un clapier. la salope. Elle s'est foutu un piège à rat sur le sexe. Ayayayayayaya ! Qu'est-ce que je vais faire ? J'ai les roubignoles dedans. Il ne va pas falloir tout sectionner quand même ? Je ne veux pas me retrouvé impuissant. Surtout que je ne l'ai même pas encore fourrée. Je n'ose pas saquer dessus parce j'ai la trouille que tout parte d'un coup. J'ai plus qu'à crier comme un dératé. Je me lève, j'ai mon sexe qui pendouille avec le clapier au bout, j'ouvre la fenêtre, je me prends un gros coup d'air frais dans la tronche. Mais ils en ont tous après moi aujourd'hui, c'est incroyable ! Je gueule à la rue, aux étoiles, aux poubelles, aux bagnoles tout ce que j'ai.
Ahhhhhh !
- Ta gueule !
- Mais j'ai la bite coincée dans un piège à rat !
- Et c'est pour ça que tu fais tout ce boucan ? Descend on va arranger ça.
Je dévale à poil sur le trottoir. Le gros rougeaud qui m'a appelé me fait signe de le suivre. J'y vais.
Voici le recueil rassemblant l'intégrale de Samuel Barrel, Je n'ai pas encore trouvé de titre pour l'ensemble. Cendre automnale est une nouvelle écrite à l'âge de 17 ans, d'après sa soeur Geneviève, retrouvée en rangeant les affaires de son frère.
Cabaret cosnordique sont ses textes qu'il clamait le plus souvent lors de ses spectacles dans les cafés du Nord de la France, où il a joué, entre autre, aux côtés d'Euge Nerves. Est-il mort ? Toujours dans un coma profond ? Disparu sans laisser d'adresse ? Je n'arrive pas encore à savoir ? Toi, de ton côté aurais-tu quelque(s) nouvelle(s) ? Et de Victoire Perdrot ?
À très vite.
Vincent.
Saint Amand-les-Eaux, 4 juillet 2006
Mon très cher Vincent,
Tu as bien fait de continuer à m'écrire durant toutes ces longues années à rien foutre de bon, enfin en ce qui me concerne, même si j'ai tardé parfois à te répondre mais je me rend bien compte que presque trois ans c'est fort long. Je vous en remercie vivement, Jean-Luc Casamian de Toulouse, L'autre Jean-Luc... [Jin-Luck tin père vint-i' coére du chuke ?) ...Galus et toi, d'avoir toujours su m'offrir un peu de votre temps pour que nous puissions continuer à correspondre et à être fidèles...
Je ne sais plus la date mais c'était dans les premiers mois de cette année, ni à quel concert car je fréquente tellement tous les concerts que je peux du Flamand-bleu, mais à un concert d'Arno, il m'a semblé reconnaître de loin Samuel Barrel dans la foule ; le plus curieux est que j'ai eu cette même impression de ré-apparition le vendredi de la semaine précédente - 30 juin - en Belgique au festival rock de Werchter où je me suis rendu pour entendre et voir The Who. Si c'est bien lui qui faisait la queue à une baraque à frites, un grand verre en plastique transparent de bière Stella Artois à la main, Samuel Barrel a alors effroyablement vieilli !... Pourquoi ? Je n'ai pas osé m'avancer pour prendre le risque de lui, tu connais, tu te souviens de ses terribles colères, je ne voulais pas être de nouveau, peut-être, confronté à cela ; il était tellement imprévisible.
En tout cas maintenant je suis en mesure de te proposer que l'on publie l'ensemble des textes de Samuel Barrel en notre possession. On pourrait faire cela vers les mois de septembre, octobre 2006. Je te propose pour titres : Cendres et autres scories.
Voilà pour ce jour, je t'embrasse fraternellement
et souhaite le meilleur vers toi.
Christian-Edziré.
p.s : Je me souviens mieux maintenant pour le concert d'Arno, c'était à Bruxelles à L'Ancienne Belgique et au mois de mars, j'en suis à peu prés certain.
Puis j'ai ressenti le désir de parler à Samuel Barrel mais je n'ai même pas un numéro de téléphone, tout au juste une adresse postale.
Vous croyez que peut-être, Samuel Barrel est un pseudonyme ; mais je ne peux révéler la véritable identité de cet ex-employé de La Poste, il a été licencié en 2001 suite à son implication dans l'affaire de détournements de courriers dite de 'L'Odyssée de l'espace', décliner cette identité CELA serait m'exposer à ses représailles certaines. Il désire absolument à préserver son anonymat, cependant il m'a autorisé, la toute dernière fois ou j'ai pu communiquer avec lui, qu'il est né en 1967, que s'il a vécu quelques années à Hasnon (59) ce n'est pas pour autant là qu'il naquit ; il faudrait plutôt chercher dans les proches environs de Thiant (59) - Profondément impressionné en 1995 par la lecture de la première version originale, dont il détient un rare des très rares exemplaires originaux :'CADAVRE GRAND m'a raconté - La poésie des fous et des crétins dans le nord de la France 1970-1985', il a détruit la quasi-intégralité de ses écrits, dessins et photographies (il est photographe à ses heures perdues), il ne reste que fort peu de cette somme qui devait être une oeuvre, à l'exception de 'CENDRES et autres scories' de 32 pages donc 7 photographies mal photocopiées qu'ils auraient pris et transmis, une nouvelle fois encore, sous un autre pseudonyme, et un dessin de Carl 'Carlo' Sonnenfeld qui est à notre connaissance l'unique image connue de Samuel Barrel ; tout CELA a été publié en 2007 sous la forme d'un supplément dans la collection Ré-apparitions de la revue PASSAGES en Grande Picardie Mentale. Lors de la toute dernière fois que j'ai pu communiquer avec Samuel Barrel, il m'a affirmé qu'il n'écrivait absolument plus et qu'il déclarait que ce qu'il demeurait de lui et son horrible travail 'CENDRES et autres scories' était désormais de l'ordre du domaine publique et que l'on pouvait donc utiliser CELA comme bon semblait alors voilà...
[...] Il avait déposé sur la tables de nuit bancale ce vieux n° de - Catadioptres - paru entre mi-1972, mi-1973 : pas loin d'un demi siècle ! Ne sachant absolument pas pourquoi, il avait soudain ce désir cuisant d'entendre dans un téléphone la voix de Samuel Barrel dont il affectionne tant les pièces qu'il écrit et lui transmet.
Les Indiens picards troublent les pistes, enchevêtrent les références, bouleversent les certitudes. À Montreuil-sur-Mer, près des remparts, rue du Clape-en-haut, deux fillettes qui s'aiment à plein bec, se baisent au céleste. Rue du Clape-en-bas, contre les volets bleus de la petite crêperie, les esprits conjugués au présent-éternel laissent une ombre ténue, une empreinte imperceptible. Sur la sente qui mène au jardin des simples, des gueux picards peignent les cailloux en rose. Plus tard quand le soleil a terminer de bien les sécher, ils les récupèrent jusqu'au dernier afin d'aller ensemencer le chaudron du monde, du haut des falaises du Gris-Nez, La Mer... du Nord. À Audresselles, un étang demeure, aujourd'hui presque asséché et clôturé de barbelés, Arthur, mon père, aimait s'y retrouver, seul, pour dans le silence taquiner le gardon. Les indigènes picards en ont assez d'avoir des pièces d'identités françaises et libèrent de leurs mocassins les chansons afin que l'écorce nue des mots trouve au contact de la terre, de l'eau, l'air, la respiration juste.
À Lille, Ch'Maùttchieu nourrit La Belle Brute.
À Amiens, Ivar Ch'Vavar i' ét toudis laù paréhl à in lanchron arlaùchant
À Vitry-en-Artois, Flup kola, sur les ondes de radio-scarpe-sensée déssaque coére Baroque Bordello.
À Douai, Théophile Bra, Jean-Arthur Rimbaud et Maurice Wullens entretiennent presque invisiblement les mystères de la cité de Gayant.
À Montreuil, Gilles, Christophe et Vincent peaufinent de jolies incidents poétiques aux alentours de la capitale-métropole.
À Mouscron, Anne et Christoph' nourrissent ch'ninisse qui butine.
À Tourcoing, El' Rotringo et sa Chienne 'situationnent' leurs déterminismes de Ch'ti-penoule.
À Saint-André-les-Lille, Chl'Olivié travaille pour Vert Pituite La Belle.
À Anthony, Les Harry's inventent dé droùhles ed canchons aveuck ch'Juli-in.
À Paris, chés farfue Julia et Fanny balisent de nouveaux Territoires-sauriens.
À Saint Amand-les Eaux, Marie-Sainte-Eulalie-La-Vault veillent edzeur ch'mòlin dech Ffwl-Lleuw.
1. Détournements & extractions [Vaudou-chicons-pétaùtes-blues ===> ===> 'Il faut manger...'].
Vaudou ! Vaudou ! Vaudou ! Pétaùtes-blues, c'est des chicons la danse. Vaudou ! vaudou ! Vaudou ! Betteraves blues, c'est des picards la transe.
'Quoé chaù n-n'ét cheule Picardie ? La Grande Picardie, naturellement, NOUS dirons que la Picardie est une donnée naturelle puis désormais avant tout mentale, et que Konrad Schmitt en est son blanc chaman, aussi son veille de nuits bleues surromantiques. On pouvait encore le voir en 1975, mais c'est surtout entre 70 et 73 que vous auriez pu le rencontrer aux déviations situationnistes en quelques troquets entre Montreuil-sur-Mer et Berck. À Wailly-Beaucamp, un soir, la nuit était déjà bien affirmée pourtant - Konrad Schmitt n'avait alors pas encore vingts ans, dans l'estaminet les vieux persistaient à s'imbiber plus qu'à l'accoutumée en l'écoutant conter ses récits, bientôt ils seraient dans une épaisse ivresse quand Schmitt entonnerait la Chanson.
Il faut manger
pour faire la pluie
les moulins à café de vermicelle
l'amour niche dans l'assiette
au milieu des tripes gluantes
et des nid de graisse
font des noeuds coulants
sur la frondaison des soleils embusqués
Il faut manger jusqu'à dégueuler
des fuseaux verts et jaunes
Des mouches sournoises parlent de poissons plats
où les herbes sèches arides
volettent dans des fauteuils de volaille
Il faut manger du lard bien gras bien lourd
les perce-oreilles de la nuit pincent les nuages
les tourterelles placent des propos déplacés
la nuit sens bon le caillou
Une odeur d'après-rasage gillette parcourt effrontément
les rideaux gutturaux
des goitres exophtalmiques...
...Il faut manger pour profiter des meules de foin
qui gravitent en été dans la blondeur verdoyante des fins d'après-midi
des brins de paille s'accrochent aux haies
des lumières velues s'interposent à même le suc des blés
le chant du crépuscule écarquille les paupières des hiboux
Je suis de retour ! J'étais en vacances, besoin de décompresser, chez Johnny Rotring et j'ai beaucoup pensé, surtout la nuit dernière, je pense que la politique c'est comme le rock dans la chanson de Jean Yanne et ni moins, ni plus.
J'ai aussi écrit la 'critique' de deux pièces de théâtre de Vincent Farasse que j'ai lu ; je la partage, ce jour, avec vous.
Bien vers vous et à vous savoir.
Luis Piglou.
p.s : Comment se porte vos enfants ?
METROPOLE
suivi
de
UN
INCIDENT paru aux éditions
ACTES
SUD-PAPIERS. de Vincent Farasse.
Métropole
est une pièce de théâtre de Vincent Farasse (qui a par le passé,
parfois, joué du violon au sein du groupe picard : Chés
Déssaquaches) ;
pièce qui en 2015 à reçu le prix des journée de Lyon des auteurs
de théâtre 2015. au fil des scènes, elles sont au nombre de
trente-deux, six personnages, à Paris et en banlieue parisienne se
croisent, parlent entre eux et ce sont des dialogues ou il semble, en
apparence, que tout le monde communique avec l'autre pourtant au
final de chaque scène un « couperet » NOUS tombe dessus
pour laisser percevoir en fait qu'il n'y a aucune écoute de par et
d'autre des protagonistes et qu'en fait c'est une espèce de cruauté
en crescendo qui l'emporte. Une mécanique sans pitié aucune qui
conduit le spectateur, le lecteur sur les rives de la grande
imbécillité quotidienne.
Un
incident NOUS
donne à entrer dans la tête d'un homme de cinquante ans ; en
fait cette pièce de théâtre est une espèce de monologue intérieur
à haute voix, d'un type qui '
[…] revient sur son expérience au sein d'une entreprise de
plusieurs dizaines de milliers d'employés […] Il s'extasie de
l'importance que lui accordent alors ses supérieurs qui le
surveillent […]. C'est
le descriptif d'une implacable logique absurde qui conduit un homme
au gouffre de la moderne folie ordinaire.
Moi
qui jamais ne lis de théâtre, j'ai pris du plaisir à lire ces
deux pièces de Vincent Farasse qui offre un livre que par la lecture
j'ai dévoré comme un roman de sciences-frictions humaines.
Luis
Piglou.
Vincent
Farasse est auteur, metteur en scène et comédien. Après une
licence de philosophie et de musique, il entre à l'ENSATT. Il a mis
en scène Yukio Mishima. Maurice Maeterlinck, Kated Yacine, ainsi que
ses propes textes. Ses précédentes pièces, Mon
oncle est reporter suivi
de Passage
de la comète, ont
été publiées chez Actes Sud-Papiers en 2014.
LES EVANGILES BLEUNUIT À la poursuite de surromantismebleuNUIT.
3. MAURICE WULLENS [894 - 1945].
À Jean-Jacques Tachdjian alias
El Rontringo de ' La Chienne'.
Aussi je suis, un étrange message, Edzyh Derwydd / Désiré Voyan--du-Chêne ; celui qui en priant pour Le massacre final de la poésie fait résonner le retour des voix de Théophile Bra, Arthur Rimbaud et... le spectre de Maurice WULLENS [1894 - 1945] qui fût, à l'école normale de Douai, l'élève-maître de Jules Auguste Leroux [1880 - 1915] - Qui ch'arét cohére ch'ti-l'al ?* - ; qui par le travers de sa pertinentes revue douaisienne ' LES HUMBLES ', en 1919, NOUS offre à lire "... Des mains grelottantes ont esquissé des gestes burlesques, des voix enrouées ont essayé des trémolos sinistres : " nos morts glorieux... Nos inoubliables martyrs " Crapukes, va ! ".
* Traduction française du picard : Qui c'est encore celui là ?
étudiant en l'université d'Amiens où il étudie le picard,
qui habite une rue de Fresnoy-le-Grand
(Aisne de la France, en Grande Picardie Mentale)
et qui se nomme : Rue Charles Picard ?!...
...Vous remarquerez peut-être la synchronicité
puis les autres à venir. De tout CELA j'en suis heureux.
[...] On n'a jamais bien jugé le romantisme.
Qui l'aurait jugé ? Les Critiques !!
Les Romantiques, qui prouvent si bien que la chanson est si peu souvent l'oeuvre,
c'est -à dire la pensée chantée et comprise du chanteur ?
Enfin jusqu'en ces passages lumineux...
[Voyez la Lettre du Voyant !]
...en en Douai (Dwai en Picard !) d'un jeune fugueur :...
2. ...Arthur Rimbaud.
[...] Je est un autre.
Si le cuivre s'éveille clairon,
il n'y a rien de sa faute. Cela m'est évident :
j'assiste à l'éclosion de ma pensée :
je la regarde, je l'écoute :
je lance un coup d'archet :
la symphonie fait son remuement dans les profondeurs,
ou vient d'un bond sur la scène [...]
ECLICHURES DECH'L EVIDINCHE
À Jean-Luc Casamian,
de Toulouse.
À Dwai, in séquant d'écales bleuses dins ch'fond d'més chavates, ej va dévalant l'long d'chele rue ed l'Abie-dés-Prés. Ed 1870, ej sin in vint d'aprèzeut qu'i souf:èle. In séquant d'pleumes trainsluchides, onpèrlées d'pleuve fènne, is leu-z aht' a chés roiles ed solèl. Invoyapes, is trépèrch't' el plénitude ed chés sintimints aseptisés ; ed'z écales - ou-bin dés pleunmes ? Bleuses - ou-bin trainche-luchide - acq leus thiotes pèrles d'io su èles... dins ch'fond d'sés poches, el long del Scarpes, àrjognant ch'29 ed cheule rue-laù d-où qu'chés manmozèles Gindre is ll'ont ahui el vlaù d-alant, ch'garchon Arthur Rimbaud. Chl'Anée passaint a n'ét pu laù, li i s'rinva d'Dwai. Achteure, i invoit l'Lète dech Voéyaint à Georges Izambard pi Paul Demeny in min Dwai.
[...] Si les vieux imbéciles n'avaient pas trouvé du moi que la signification est fausse,
nous n'aurions pas à balayer ces millions de squelettes qui,
depuis un temps infini,
ont accumulé les produits de leur intelligence borgnesse,
en s'en clamant les auteurs !
[...]
Extraits de : Lettres dites du " Voyant "
d'Arthur Rimbaud , rédigées à Charleville,
[13 & 15] mai 1871, et envoyées
vers Georges Izambard et Paul Demeny,
tous les deux en la cité de Gayant,
Douai, où je suis né.
ECLABOUSSURES DE L'EVIDENCE
À Douai, quelques écailles bleues dans le fond de mes savates, je descends la rue de l'Abbaye des Prés. De 1870, je sens souffler un vent d'automne. Quelques plumes translucides, perlées de pluie fine, s'accrochent - ou alors des pleumes ? Bleues - ou bin trans-lucides - avec sur elles leurs petites perles... au fond de ses poches, le long de la Scarpes, rejoignant le 29 de cette rue où les demoiselles Gindre l'ont accueilli, le voilà qui va, le gars Arthur Rimbaud. L'année passant, elle n'est plus là, lui se r'en va de Douai. Maintenant, il adresse la Lettre du Voyant à Georges Izambard et Paul Demeny à Douai où je suis né.
Initialement Echichures Dech'l Evidinche/Eclaboussures de l'évidence
ont été publiées en 1999, par les secondes éditions du K.,
Dans Toussint Ducasse (et j'en remercie Olivier Engelaere) ;
les épigraphes/citations, elles ont été choisies et ajoutées,
LES EVANGILES BLEUNUIT. À la poursuite du surromantismebleuNUIT.
3. LES TROIS MYSTÈRES DE DWAI.
[...] Je me vois en conséquence dans l'obligation de repousser la divinité du Christ et de n'admettre qu'une puissance créatrice incompréhensible à l'homme : Le mal étant à son comble, je ne pourrais ajouter un titre à celui qui entretient l'ordre dans l'univers insensible que quand je verrai l'ordre établi dans l'univers sensible [...]
Extrait de L'EVANGILE ROUGE
de Théophile Bra 1797 (Douai) 1863 (Douai).
NOUS sommes le rat étrangleur-étranglé , le spectre de l'offrande de univers qui offre les synchronocité, l'ombre de Marie Laveau qui passe, le rêve de Sainte Eulalie qui glisse, la rumeur de La Nouvelle Orléans qui sombre... NOUS NOUS souvenons si peu...
Le fantôme de la jeune fille est bleu est bleu-pâle, sa voix claire est très douce. Où cours-tu Jeanne ? Elle possède dans les yeux la déchirure : tous ces gosses pris aux pièges dans les champs de la mort aux camps du désert. Elle a dans son regard un vide immense, au travers de son sourire on devine une longue épine, Aimie CELA aurait pu être un jolie prénom mais toute sa famille la surnomme Camisole.
"...En effet je file lundi à la piquette du jour, Célestin 'Mononcle' Doucette prendra tout mon barda dans sa camionnette, NOUS roulerons une petite heure environ puis il me déposera à 'La Centrale', une espèce de 'Rungis' tournaisien où il va livrer en gros. Puis je rentrerai à Blaton, par le car-à-bancs car au terme de la saison des travaux des champs, mes genoux sont carrément défectueux ! "
L'amour fait ravages. L'alcool aussi ? Aimer ou conduire, il faut choisir ! Carnages. Brûlures de la tripe. Les aimants se bleuissent leurs mains nouées. Les mains bleuNUIT. Attention ! A.C.R.D.L.C en vue. - Aux Cendres Rouges De La Cigarette [on ne fume pas au lit] -.
Jeffrey Lee Pierce, guitares torrides, riffs vénéneux. Prédicateur texan, cinglé au souffle de napalm... Terre de chiennes abandonnées et de cobras malicieux. Des grosses Chevrolet écaillées. Terriblement Nue ! Petite icône païenne devenir ton aveugle. Les aimants sont aux cieux ouverts ; les enfants qui s'aiment, s'abreuvent à l'innocence du Baiser. Ne plus voir que ton visage, lumineuse lumière, resplendir sur ma peau. I Asked for Water [reprise d'une chanson du Loup Hurleur]. Coups de vie dans nos nuits, lumineux !
...QUAND TU VIENS DANS MA TÊTE.
" Ils sont nazes mes collègues de vendanges ! Ils ne captent même pas que je passe mes après-midi à faire de l'Amour avec toi ! Faut avouer que je fais CELA discrètement. D'abord, CELA ne se passe jamais dans les vignes de raisins blancs. Seulement dans les vignes de muscat, car cette variété de raisins noirs possède à mon sens une dimension érotique totalement absente chez les Chasselas. Alors voilà : je jette un coup d'oeil circulaire, furtif pour vérifier que personne ne m'observe. Puis je sélectionne le plus beau grain de muscat qui s'offre à la rencontre de mon regard ; un grain bien mûr et foncé. Je l'astique avec mon débardeur pour en ôter la pellicule mâte et blanchâtre. Il ne tarde pas à devenir brillant, sa couleur est capiteuse comme un rubis ou le vin au fond du calice du Saint Graal . Je le presse un peu entre le pouce et l'index pour y ouvrir une petite crevasse, je le pose en équilibre entre mes deux lèvres, puis j'y enfonce le bout de ma langue avec volupté. La saveur musquée du fruit, ce contact moelleux de sa chair, me font tourner de l'oeil pour une fraction de seconde. C'est à vrai dire, je l'avoue, le seul instant où l'on pourrait m'apercevoir en flagrant délit de luxure car cette extase m'ôte toute prudence en l'espace de se moment, donnant à mon visage un air bêta, ravi, qui ne laisse aucun doute sur mon état...
J'ai écris à propos du surréalisme BleuNUIT dont j'ai écris « ...ce serait 'quelques choses' comme une 'dynamique' » (et non un mouvement !).
Christian-Edziré Déquesnes
Remarque à ce sujet... - message du 5 mai 2017 - ...de Carl Sonnenfeld, […] "'quelques choses' c'est CELA*... heureux de participer humblement à cette dynamique surromantique. J'adore le terme "dynamique", cela implique l'ouverture d'une perspective, cela implique l'action et l'énergie.
*CELA terme que reprend désormais presque toujours Ch.Edziré Déquesnes pour nommer la Poésie, la "vraie" et non pas celle des usurpateurs marchants de la dé-pensée.
Ma très chère Marie Laveau,
Cette semaine dans la boite à koukou où c'est de plus en plus pitoyable, je résume, en faisant mumuse, avec un titre d'un excellent polar et vrai roman de James Lee Burke : Dans la(les) brume(s) (imbécil')électrique(s) des morts cons fédérés (comprendre les journalistes, à l'exception de très rares exceptions telle la Sainte Aude). NOUS avons même pu voir et écouter Mimiche Clouéhelbécque qui d'une manière lymphatique à en moins de 15 minutes résumées à sa manière pourquoi il fallait opter ce samedi-dimanche pour l'option du double blanc des Scarabées de Liverpool en attendant les consignes, ou non, de je(s) collectifs contre L'A.A.A's au prochain scrétin législatif.
Sinon pour m'adresser à vous, la prochaine fois, je prends un autre nom secret pour demeurer dans la clandestinité de ma résistance publique. Pensez chère Marie Laveau à VOUS prendre pour nouveau nom de code discret Eulalie Dessainte ; moi ce sera Big Chief Alfred Doucette mais chut ! Ne le dites à personne car les traîtres sont nombreux parmi NOUS.
C'est fraternellement que je vous salue et vous lance : À la prochaine ! En attendant l'été et les paniques sur les plages car le requin non marteau mais frappadingue à faim. Bien vers VOUS, Marie Laveau.
Oscar 'Papa' Célestin.
p.s : Marie Laveau, je crois sincèrement qu'il n'y a plus que la spiritualité d'une reine du Vaudou qui puisse nous sauver avec le soutien de Sainte Eulalie ; au fait si vous la croisez, saluez là de ma part.
...DE LA PLUS HAUTE IMPORTANCE ! -D'avance, NOUS VOUS remercions pour vôtre compréhension.-
Par les temps qui courent, ils NOUS semblent important de rappeler que L' A.A.A's signifie 'Amplification des Ampleurs des Aggravations' et non 'Alpiniste des Alcooliques Anonymes'.
'Il y a des fulgurances dans l'existence où on est culbuté par un seul sentiment, qui l'espace d'une extase devient devient le seul motif à vivre. Exemple d'extases :
Un jour, je serai Queen of Voodoo !
Je vais, oui ! Le pain !
Il faut éliminer les ultra-libéraux qui sont la causes de toutes nos misères !
Chiche qu'on pars en stop ! pour Lukla au pied de Himalaya !
Guillaume Apollinaire est indépassable, tout le reste est naze !
Il est le seul Loup qui compte sur terre !
...comme des ailes de baise cérébrale (une expression juste !). "La baise cérébrale" qui est à reconstruire à chaque fois...
(tu en parles fort bien dans les lettres de la nuit d'ailleurs !).
Il faut sans cesse violenter les mots, se balancer des coups de boules verbaux,
car l'impudeur peut parfois être très jolis, SI JOLIE !, pour moi la tienne et la mienne sont bouleversantes. C'est parfois presque impossible, très dur de confier se que l'on ressent. Mais c'est dans ces moments où je me fais violence pour permettre à mes mots d'être au devant, au delà de moi que j'arrive le mieux à te toucher, presque physiquement. Si je désire te prendre par écrit le plus sincèrement du monde, je sais qu'il faut alors que j'abandonne une partie de ma fierté et que je t'ouvre ma cage thoracique sur 'un coeur bleuNUIT de Jésus'*. Les moments où on s'offre en spectacle le tréfonds de nos âmes, nos âmes si étonnées d'être mise à nu dans le 'du faire de l' Amour'* qu'elles sont entourées d'un petit nuage poudreux d'or invisible, hé bien ! ces fulgurances-là sont divines. mais elles sont rares ! si rares !'
* Ces expressions sont du Chevalier Bleu, dont tu m'as offert les Nouveaux Mabinogi.
Et voici venir la fulgurance quand le volet claque et que le rideau déchiré tombe. STOP ! Je n'en peux plus ! Je n'y tiens plus ! D'Icelle, je rassemble tous ses dessins, ses messages et lettres d'amour puis, de ma mère, j'arrache les recommandations, les promesses et aussi l'unique photo possédée du petit mignon bâtard. La corbeille est pleine ! J'y fout le feu ! NOUS étions jeunes et fous. NOUS sommes bientôt déjà vieux et zinzins ! Je préfère vivre auprès d'Icelle mon Aimée. Les amants sont vides. NOUS sommes libres dans l'orage jusqu'au plus loin de l'Univers. Les horloges décomptent leur sursis. Nôtre horloge est aux papiers*. NOUS ouvrons les volets, NOUS buvons de douces lampées de lait fermenté et l'eau fraîche pétille en ma bouche. NOUS écoutons nôtre vieux Orchestrophone, notre attention s'arrête sur une composition d'un poète-chanteur du Lapin Agile - Jean Roger Caussimon ' Où irez-vous dansez ? ' éditée par la maison de disque Saravah-il y a des années où on a envie de rien faire.
Quand Icelle, dans sa grâce, dort paisiblement comme un petit poussin innocent aux jolis noirs cheveux défaits, je la regarde et caressant tendrement son épaule, je me répète en silence des 1000 de fois ' Aucune Balle Ne Peut Faire Souffrir Autant Que L'Amour Perdu. Mais Rien Non Plus ! Ne Peut Annihiler Le Pouvoir De L'Innocence ' [extrait de : The Devil's Home On Leave - 1984 (Les mois d'avril sont meurtriers) de Robert, William, Arthur Cook alias Robin Cook ].
* Cette expression me vient d'Icelle qui est aux horloges de papiers.
Ma très chère Josiane Bartazeau, Dans le cadre de l'intensification de ma lutte contre l'A.A.A's, je prends la décision de rentrer dans la clandestinité, sans attendre qu'un polichinelle de militaire lance un appel alors qu'on n'aura plus rien d'autres qu'à se foutre sur la tronche mutuellement entre français. Mon nom de clandestinité sera Oscar 'papa' Célestin;
Sinon, hier soir, j'ai vu et entendu par delà mon téléviseur une chose impensable mais j'ai bien perçu le message et n'ayant pas bu de Jack Daniel's, ni de drogue de dure, je peux certifier que Maître Ineptie, un avocat ! d'un des parties des extrêmes de (f)Rance a proposé une mesure très concrète pour nos plus démunis : " La réglementation européenne exige que les marins pêcheurs rejettent à la mer les poissons vivants ou morts de petites tailles ; moi je crois qu'il serait plus intelligent de ne pas rejeter les petits poissons morts et après les avoir triés d'avec les petits poissons vivants, les conserver pour les donner à manger aux pauvres." Est-il sérieux ? Avait-il trop bu de Jack Daniel's ? En tout cas Maître Ineptie mérite la palme de brun de l'A.A.A's. Qui fera, dira mieux ? Le concours est ouvert ! Bientôt NOUS verrons peut-être l'apparition de boîtes de sardines pour pauvres, NOUS pouvons prévoir qu'elles seront à l'huile de vidange et les boîtes de sardines pour les riches non plus en fer blanc mais en or massif.
Là, ma chère Josiane, je repars dans mon maquis musicale me protéger, prier et méditer surtout si je ne vais pas passer au Jack Daniel's à moins que je plonge directement dans les drogues dures.
Bien vers vous, votre dévoué plus que Camarade.
Je vous aime Josiane. Aurez vous aussi bientôt un nom de clandestine.
Luis Piglou alias Oscar 'papa' Célestin
p.s : Il ne vaut pas mieux (re)lire 1984 ou Le Festin Nu ces temps ci car c'est flirter encore plus avec le suicide.
Il est vivement conseillé d'écouter jusqu'à la fin
et de méditer à la raison pourquoi il n'y a plus de dérision,
et d'humour de ce type, de nos jours, dans nos médias de l'audio-visuel ?
le hashtag # Sans Moi Le 7 Mai s’impose comme le sujet le plus commenté en France
même à droite…
YVES DE KERDREL (VA)
La coalition des Pieds Nickelés. Ce ne sont que deux signes. Deux petits signes. Mais qui n’échapperont pas à tous les Français du peuple de droite qui se demandent ce qu’ils doivent faire le dimanche 7 mai. Il y a eu l’impudique célébration par Emmanuel Macron de sa victoire dans une très chic brasserie parisienne, La Rotonde, symbole de la France d’en haut. À tel point que sous prétexte de remercier ses coéquipiers il était enfermé dans un salon privé au premier étage avec Jacques Attali, Pierre Bergé, Pierre Arditi et autres symboles de la gauche caviar. Le deuxième signe est le ralliement enthousiaste de Bruno Le Maire à Emmanuel Macron. L’ancien candidat à la primaire de la droite n’a même pas pu cacher son envie de participer à un gouvernement. Voir certains dirigeants “dits” de droite se précipiter pour aller à la soupe ne peut qu’amener les Français de droite à préférer aller la pêche le 7 mai, plutôt que voter pour Emmanuel Hollande.
Repartons
du surréalisme. Le surréalisme il me semble que CELA a été un
nouvelle chose qui, pour faire court, avait le postulat de fuir la
réalité, le réalisme et dans sa volonté de détourner tout CELA
de proposer une spiritualité inventée, comme un vain espoir, qui au
final à mon humble avis a éloigné l'art en général du quotidien
et de l'ordinaire et des questions existentialistes des quidams du
peuple et du petit peuple alors que l'art de plus en plus est devenu
une question d'initiés, d'intellectuels et élites… Le romantisme
par rapport au monde en mutation de son époque a posé de bonnes
questions par rapport à son individualité et au devenir de l’être,
de son identité et de son destin. L'art globalement, devenu trop
mondain, conceptuel, abstrait n'a-t-il pas peu à peu abandonné,
délaissé, voir “trahi” la force de questionnement essentielle
posée par le romantisme pour l'Humanité. L’Art, aujourd'hui, est
devenu bien trop marchand et j'affirme même affaire de capitalisme
et l'on sait, hélas, où le capitalisme, devenu mondialisation,
entraîne l'Humanité. Naïvement, certainement, dans cette haute
Ambiance et processus accéléré de l'Amplification des Ampleurs
Aggravations de plus en plus de petites gens, de gens simples et
modestes et d’artistes du “parallèle” comme NOUS, sommes avec
dans la gorge ces questions que je nomme, et je crois que ce
n'est pas idiot, sur-romantiques (en reprenant le sens profond et
initial du romantisme car rien à voir avec la "fleur bleue")
pour résumer ce qui s'amorce avec ces 3 questions : « Qui
sommes-NOUS ? Où allons-NOUS ? Dans quel état errons-NOUS ? »
L'utilisation du NOUS est, LÀ, importante car pour moi il revoit à
une notion de collectif solidaire et impliqué les uns par rapport
aux autres.
Christian
Edziré Déquesnes, réponses à Alain Marc
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'Cher Christian, OUI, " le poème n'est que dans le poème", ce pourrait être une définition magnifique du surromantisme bleuNUIT.' [...]
Carole Darricarrère
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Rappel vos avis, sentiments, impressions, réflexions... au sujet du surromantisme bleuNUIT NOUS intéressent afin non pas de créer un mouvement mais d'essayer de faire émerger une dynamique...
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Ma très chère Josiane Bartazeau,
Il faut, hélas, se rendre à l'évidence les (f)Ranciers sont des gros cornichons, j'utilise cette expression afin de ne pas devenir grossier, ils sont prêts à nommer à la présidence de leur raie-publique, un quarantenaire qui outre d'avoir déjà en temps que banquier travaillé dans l'escroquerie légalisée, a durant deux années été conseiller, proche collaborateur et ministre de Porchinet premier et c'est durant notamment cette période que quelques unes des pires mesures de cette gouvernance de la (f)Rance a été la plus pitoyablement catastrophique pour les droits des travailleurs, des petites gens et des classes moyennes mais ces gLouiros cornichons vont bien sûr voter pour le banquier qui n'est ni de droite, ni de gauche mais du partie de la haute finance et bien prêt à faire passer par coup d'ordonnances de nombreuses mesures qui vont porter atteinte à la législation du droit du travail et aussi au système de protection social des gens ! Droit du travail et protection sociale qui appartiennent au peuple dont aux gros cornichons. Bref...
Sinon chez les journalistes t.v un nouveau mot est à la mode : Porosité ! Combien de fois cette dernière semaine ? Je n'ai pas entendu ' Quelle est la zone de porosité entre la délinquance ordinaire et le terrorisme islamique ? Moi, je dis qu'il faut simplement cesser d'avoir peur des mots ! La zone de porosité évoquée c'est juste la criminalité (volontairement ici je tais le mot délinquance) et le grand banditisme quand à la délinquance elle est en soit jamais ordinaire... c'est toujours, hélas, un comportement qui sort de de l'ordinaire donc extra-ordinaire ! J'ai travaillé longuement durant deux décennies aux côtés de délinquants, NOUS parlions alors de petite, de moyenne et de grande délinquance ; jamais ils ne nous seraient venus à l'idée d'utiliser une expression comme : délinquance ordinaire car il ne faut pas sortir d'une haute école pour comprendre que parler de délinquance ordinaire c'est stigmatiser la délinquance comme un processus de banalisation. Les journalistes sont plus que des gros cornichons, d'ailleurs si on les observe bien, NOUS voyons qu'ils tentent de NOUS convaincre en agitant leurs mains dans tous les sens car ils savent bien que lors propos sont vides. Si on leur coupé les mains, ils seraient vraiment bien ennuyer pour essayer de nous faire croire qu'ils sont encore capable de NOUS parler simplement et honnêtement. Les écoles de journalismes sont-elles devenues des écoles de théâtres, CELA est à craindre !
Ma chère Josiane, à vous lire et connaître peut-être ce que VOUS pendez de tout CELA.